
La bromélaïne, un extrait dérivé obtenu à partir de la queue écrasée d’ananas, a des propriétés contre le cancer (43). Les intestins humains peuvent absorber la bromélaïne sans dégradation ni perte de ses propriétés biologiques (44).
La bromélaïne présente des intérêts de tout premier plan dans la maladie cancéreuse comme pour :
- Inhibition de la croissance cellulaire et induction de l’apoptose des cellules dans différents cancers par différentes voies. Dans le cancer gastrique, le traitement à la bromélaïne réduit la croissance cellulaire et s’accompagne d’une perturbation significative de l’ADN. Dans les glioblastomes, la bromélaïne inhibe l’adhésion, la migration et l’invasion dans les lignées cellulaires primaires, mais n’a pas d’effet sur la prolifération cellulaire(44).
- l’action sur la douleur occasionnée par le cancer et ses traitements ;
- l’action sur l’inflammation péritumorale ;
- la prévention des risques de thromboses ;
- la stimulation du système immunitaire ;
- l’aide à la cicatrisation après l’intervention chirurgicale ;
- la prévention des œdèmes et des lymphœdèmes (45).
Étant une enzyme protéolytique, la bromélaïne dégrade les grosses molécules de protéines permettant ainsi leur élimination. Par ce mécanisme, une cure de bromélaïne pourrait détruire les formations non indispensables de l’organisme : verrues, polypes, nodules, indurations… mais aussi tumeurs malignes. De plus, les cellules cancéreuses sont entourées d’une substance mucoïde qui les cache au système immunitaire et empêche l’action des lymphocytes tueurs de cancer. La bromélaïne détruirait cette couche mucoïde exposant les cellules cancéreuses aux défenses immunitaires(45).