Fraises

Les fraises sont riches en vitamine C, en folate, en manganèse et en potassium, ainsi qu’en composés antioxydants comme la pélargonidine  (60). Les fraises ne contiennent que 50 kcal par tasse, 8 grammes de sucre (naturel) et 3 grammes de fibres(61).

Selon l’Institut américain de recherche sur le cancer, « les fraises jouent un rôle important dans un régime visant à réduire le risque de cancer ». Il cite les nutriments suivants contenus dans les fraises comme étant importants dans la lutte contre le cancer : vitamine C, fibres, anthocyanes, acides phénoliques (y compris l’acide ellagique), resvératrol, tanins et flavan-3-ols (62)

Les fibres contenues dans les fraises sont liées à un risque plus faible de cancer du sein, tandis que des niveaux plus élevés de vitamine C dans l’alimentation et le sang d’une personne sont associés à un risque global plus faible de cancer (62).

Une étude récemment publiée, analysant les données de la Nurses’ Health Study II, a révélé que les femmes ayant le régime alimentaire le plus riche en flavonoïdes (notamment le thé, les poivrons, les myrtilles et les fraises) présentaient un risque de décès de toutes causes inférieur de 19 % à celui des femmes qui n’en consommaient pas. En ce qui concerne plus particulièrement les fraises, des études in vitro ont démontré la capacité des baies à exercer une activité antiproliférative en favorisant l’apoptose et en supprimant la migration, l’adhésion et l’invasion cellulaires (61).

L’acide folique, l’une des vitamines B que l’on trouve dans les fruits comme les fraises et les légumes verts à feuilles, joue un rôle important dans la copie et la réparation de l’ADN (62).

« Un apport suffisant en folate peut augmenter la probabilité que l’ADN soit copié correctement lorsque les cellules se divisent. Cela peut à son tour réduire la probabilité que les cellules deviennent cancéreuses. C’est pourquoi l’acide folique et les multivitamines ont été étudiés pour déterminer s’ils pouvaient réduire le risque de cancer du sein », selon la Fondation Susan G. Komen. Une portion de fraises contient 35 mcg d’acide folique (62).

Les personnes qui mangent le plus de fraises sont associés à un risque plus faible de cancer du sein à récepteurs d’œstrogènes négatifs (ER-) (mais pas ER+). Les fraises sont associées à une diminution des marqueurs d’inflammation et à une augmentation des défenses antioxydantes (62). Il faut manger 8 fraises par jour pour bénéficier des bienfaits de la fraise (63).

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