
Les agrumes (orange, citron, mandarine, pamplemousse) offrent une explosion de vitamines, de minéraux et d’antioxydants à chaque portion (60).
Ils sont particulièrement riches en vitamine C, qui joue un rôle clé dans l’immunité et peut contribuer à renforcer votre système immunitaire pendant et après le traitement du cancer, des recherches suggèrent qu’elle peut réduire la croissance et la propagation des cellules cancéreuses et agir comme thérapeutique contre certains types de cancer (60).
La vitamine C peut également favoriser l’absorption du fer contenu dans les aliments. Cela contribue à protéger contre l’anémie, un effet secondaire courant de la chimiothérapie(60).
Outre la vitamine C, les agrumes contiennent également du potassium, du fer, de la vitamine B et du limonène, un hydrocarbure terpénique qui peut stimuler l’humeur et lutter contre le stress (60). Une autre propriété intéressante des agrumes réside dans leur richesse en flavonoïdes, des antioxydants qui aident à protéger les cellules contre les dommages susceptibles de provoquer un cancer(69).
La combinaison de citron et de gingembre est une boisson saine qui a des effets anticancéreux et immunomodulateurs (70).
Le pamplemousse: en plus de fournir une bonne dose de vitamine C, de provitamine A et de potassium, il est riche en composés bénéfiques tels que le lycopène, un caroténoïde aux puissantes propriétés anticancéreuses. Mais gardez à l’esprit que le pamplemousse peut interférer avec certains médicaments anticancéreux.
Le pomelo contient des composés appelés furanocoumarines qui inactivent l’enzyme CYP3A4 dans l’intestin. « Cette enzyme métabolise certains médicaments administrés par voie orale et le fait de bloquer son action signifie qu’une plus grande quantité du médicament passe dans le sang ». Même de petites quantités de furanocoumarines peuvent entraîner une accumulation dangereuse de certains médicaments dans le sang (71).
Voici quelques médicaments courants qui interagissent avec les furanocoumarines:
Certains médicaments anticancéreux oraux appelés inhibiteurs de la tyrosine kinase et inhibiteurs de la CDK. Il s’agit notamment de Verzenio (abemaciclib), Xalkori (crizotinib), Sprycel (dasatinib), Tarceva (erlotinib), Afinitor (everolimus), Ibrance (palbociclib), Votrient (pazopanib), Kisqali (ribociclib) et Sutent (sunitinib) (71). Il faut noter que l’effet du pamplemousse est de longue durée. Il peut s’écouler jusqu’à 60 heures avant que l’enzyme CYP3A4 ne redevienne pleinement efficace après la consommation de jus de pamplemousse.