
L’analyse de la littérature récente révèle que chez les buveurs de café, il existe une légère réduction du risque de cancer hépatocellulaire et éventuellement de cancer du sein. Ces effets sont généralement présents à partir d’une consommation modérée de 2 tasses de café par jour. En ce qui concerne le risque de cancer de l’estomac et du rectum, des études récentes indiquent un risque élevé lié à une consommation de café de 6,5 tasses ou plus par jour (133).
Bien que certaines études constatent que la consommation de café contribue effectivement à l’ingestion de composés bioactifs antioxydants et anti-inflammatoires, une grande partie de la recherche épidémiologique aboutit à des résultats contradictoires. Cela est évident dans le cas des cancers de l’œsophage, du pancréas, de la prostate, des ovaires, du côlon, des reins et de la vessie. En outre, l’hétérogénéité entre les études comprend un échantillonnage inhomogène des patients (notamment des aspects différents du mode de vie) et des analyses statistiques différentes. Ces facteurs méthodologiques et souvent introuvables peuvent expliquer les contradictions signalées (133).
Mais la caféine peut avoir des effets négatifs sur les personnes souffrant d’autres problèmes de santé. Si vous souffrez d’hypertension artérielle, d’un rythme cardiaque rapide ou d’autres problèmes cardiaques, demandez à votre médecin quelle quantité de caféine est sans danger pour vous (134).
N’oubliez pas que la source de caféine a son importance. Boire du café ou du thé est un meilleur choix que les sodas (qui contiennent des quantités excessives de sucre ou d’édulcorants artificiels) à condition que ces boissons ne soient pas consommées en trop grande quantité au point de provoquer des effets secondaires négatifs, tels que l’insomnie ou l’anxiété (134).