Framboise

La cyanidine appartient à la famille d’anthocyane, présente dans les myrtilles sauvages, les framboises et les canneberges, la cyanidine multiplie par 55 la production de SIRT6 (est une désacétylase liée à la chromatine que l’on trouve principalement dans le noyau) (56) dans les cellules. De même, elle augmente l’expression de l’enzyme dans les cellules cancéreuses colorectales. Les médicaments qui régulent la voie SIRT6 pourraient un jour être utiles dans la lutte contre le cancer (57).

Il est intéressant de noter que la cyanidine a diminué l’expression des gènes cancéreux, et qu’elle a également augmenté l’expression du gène qui est un suppresseur de tumeurs. En d’autres termes, ce composé semble réduire l’activité des gènes cancérigènes et stimuler l’activité des gènes anticancéreux (57).

Une étude a montré que les anthocyanes des framboises noires combinées au 5-Fluorouracil ou au Celecoxib augmentent la sensibilité des cellules du CCR aux médicaments de chimiothérapie in vivo et in vitro, ce qui a fourni une base théorique solide pour les anthocyanes de la framboise noire en tant que synergiste chimique pour améliorer l’efficacité des médicaments de chimiothérapie. Ces données suggèrent également que les anthocyanes de la framboise noire pourraient être utilisées comme agent d’appoint de la chimiothérapie ou comme sensibilisateur chimique dans le traitement clinique du cancer colorectal (58).

La framboise noire a démontré des effets chimiopréventifs dans la cavité buccale et l’œsophage  (59). Les recherches sur la framboise noire font état d’effets positifs sur les lésions prénéoplasiques ou les cancers de la cavité buccale, de l’œsophage et du côlon. Le traitement au framboises noires a entraîné une régression histologique des néoplasies intraépithéliales de la cavité buccale associée à une amélioration du grade histologique et à une réduction significative de la perte d’hétérozygotie au niveau des loci des gènes suppresseurs de tumeurs, des gènes modulés liés au traitement de l’ARN et au recyclage des facteurs de croissance ; dans le côlon, la framboise noire a inhibé la progression des polypes associés à la FAP, déméthylé les gènes suppresseurs de tumeurs et amélioré les profils des cytokines plasmatiques ; chez les patients atteints de la maladie de Barrett, la consommation de framboise noire a augmenté les niveaux tissulaires de GST-pi et diminué le 8-isoprostane, un marqueur de la peroxydation lipidique/du stress oxydatif (59).

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