
L’extrait de prune a montré une excellente capacité antioxydante par le biais d’essais de piégeage des radicaux. Des études comparatives menées sur différents fruits à noyaux (pêche, poire et nectarine) ont montré que l’extrait de prune présentait l’activité antioxydante la plus élevée, ces activités antioxydantes peuvent être observées à partir de différentes parties du fruit de la prune, à savoir la chair, l’écorce et le noyau. L’extrait de peau de prune satsuma a une capacité antioxydante supérieure à celle de la chair, la valeur IC50 de la peau de prune étant comparable à celle de la chair. Le noyau de prune présente l’effet antioxydant le plus élevé par rapport à la chair et à l’écorce, tandis que le composé phytochimique amygdaline joue un rôle important dans son effet antioxydant (93).
Le cancer du col de l’utérus a été inhibé par l’extrait de prune, mais pas de manière aussi significative que d’autres cancers tels que le cancer du sein ou le cancer du foie. L’extrait de prune a un effet anticancéreux sur d’autres cancers tels que le cancer gastrique, la leucémie, le cancer du poumon, le neuroblastome et le rhabdomyosarcome. Bien que pour certains d’entre eux, les effets ne soient pas aussi importants que pour d’autres types de cancer. Les extraits de prune ont montré qu’ils réduisaient la viabilité des cellules cancéreuses du poumon, les principales voies impliquées dans l’apoptose des cellules étant les voies de signalisation. On constate également une augmentation de l’expression de la protéine BAX et une diminution de l’expression de la protéine BCL-2. En outre, l’extrait de prune a également entraîné des changements génétiques significatifs par le biais de la régulation des gènes (93).
Il a été observé que l’extrait de prune a un effet anticancéreux similaire à celui du contrôle positif, le cisplatine, sur les cellules cancéreuses du côlon (93).